Philippe B – Variations fantômes

Trop de bonnes choses ont été dites à propos du dernier album de Philippe B (le troisième en carrière solo). Et elles sont toutes justes, loin de moi l’idée de démentir les bons mots, les louanges faites à ce dernier opus du musicien et chanteur de folk intimiste originaire de Rouyn-Noranda. Non, mon problème est que je ne sais plus quoi en dire. Il est bon, même mieux que bon. C’est un petit chef-d’œuvre de travail intime, de minutie légère et fluide.

J’attends, j’attends. J’écoute et réécoute. Je lis les paroles. Je fredonne. J’essaie de décortiquer. Tout est beau, à la bonne place. C’est une lourdeur attaquée avec légèreté. Une tristesse familière qui s’impose.

Beaucoup de bien peut être dit sur le travail effectué. Car cet album, même s’il n’y parait pas, dégorge d’un labeur qu’on doit saluer. Philippe B s’est inspiré de plusieurs thèmes ou parties de musique classique. Ici des extraits de la Symphonie nº 6 (La Pathétique) de Tchaikovski, et ici un « emprunt mélodique au poème symphonique Mort et Transiguration de Richard Strauss ». Et pourtant, aucune lourdeur ne transparait. Ça coule de source. On pourrait dire que c’est parce qu’il s’est inspiré de maitre. Mais pour le faire aussi bien, il faut de la maitrise.

Je salue Petite leçon de ténèbres, California Girl, les violons, les guitares, le piano, les notes limpides et claires, les instruments à vent parfois inquiétant et la batterie rassurante.

Pour ce qui est des paroles, elles sont cousues avec la même minutie, la même douceur, la même force du chef-d’œuvre.

Bref, bravo! Et il resterait encore des bons mots à en dire, mais voici les miens.

Et voici son site web ou deux pistes sont téléchargeables gratuitement.

Source

Ce billet est un texte original du blogue d’Alex Turcotte

Alex T.

Auteur et blogueur qui à étudié en création littéraire, en enseignement, en histoire et en communication.

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