Retour sur 3 bands d’une soirée Diapason (inscription en cours)

Retour sur 3 bands d’une soirée Diapason (inscription en cours)

Le concept du festival Diapason étant d’allier des groupes émergents avec ceux qui le sont un peu moins, ce ne pourrait être une meilleure raison pour me faire mettre les pieds…À LAVAL. Donc, depuis 2008, les organisateurs permettent aux artistes très peu connus de se frôler à un public un peu plus large et largement délaissé au profit de Montréal en les associant à des bombes musicales. La 5ème édition du festival musical indépendant Diapason se déroulera du 25 octobre au 3 novembre 2012. Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que l’appel de candidature pour les artistes est actuellement en cours et ce jusqu’au 4 mai!

En attendant, souvenirs d’une soirée Diapason 2011. Le show est… assis.

FIRE/WORKS

Alors… une fois assise, j’ouvre mon esprit et me dis: okay, tant qu’à être ici… pourquoi ne pas écouter ce qui s’offre à moi… et qui sait! Le groupe Fire/Works débarque sur la scène, avec un bassedrum décoré de lumières de Noël et des petites lampes singulières en guise d’éclairage. Le duo, nerveux visiblement, s’installe péniblement et la tension se sent. Toutefois, dès leurs premiers accords…on tient quelque chose. Sur le site, on les décrit comme suit :

Fire/Works, c’est un projet intime de musique folk doublé d’une passion pour les images. Reclus dans un chalet, Fire/Works existe dans l’ambiance simple d’une pièce chauffée au bois. Vous serez transportés par l’imagerie des notes et séduits par leur univers.

Les premiers accords retentissent… et j’en suis conquise. Sceptique un peu au début, mais facilement conquise. Cela sonne exactement comme ce qui a bercé mon denier été, soit du petit folk doux qui te ramène à tes racines, à ce que tu es, à ce qui te fait vibrer. Cela s’apparente notamment à the Barr Brothers, Patrick Watson (mais woahhh, pas autant de talent), Damien Rice, Xavier Rudd… Fire/Works? À écouter incessamment, dans les jours de gris comme dans ceux de vie.

Voir le billet d’Alex T pour en écouter plus!

VANUPIED

Allright, je suis désormais plus encline à l’écoute active alors que le groupe Vanupied débarque sur la scène. D’emblée, j’aime leur look… un peu bohème sans trop s’afficher, les pieds nus nécessairement, instruments à la main, ils se lancent et… j’en suis subjuguée. Ok. Je ne m’attendais pas à ça du tout. Je ne pensais pas tomber en amour ce soir. Et pourtant… c’est ce qui est arrivé. Sur le site, ils y vont comme suit…

Le groupe Vanupied, originaire de Lanaudière et composé de talentueux musiciens, vous fera danser sur des airs gitano-québécois aux petites touches espagnoles, relevés d’un soupçon de reggae : de la musique du monde à son meilleur qui fait bouger à coup sûr. Vanupied présente ses compositions originales, avec des textes percutants qui rejoignent les préoccupations des jeunes et moins jeunes d’aujourd’hui. Libre de chanter la bohème, de caresser la terre d’un poème, voyager, c’est ce qu’on aime !

Sincèrement? ÇA SONNE EXACTEMENT COMME LES COLOCS! Vraiment. Exactement. De l’harmonica juste bien placé qui sent les sons comme on sent les vibrations. Un chanteur sympathique qui nous lance ses histoires en pleine gueule en des mots à la fois simplistes mais tellement vrais que ça décape. Une guitare gitane qui se laisse aller. Un drummer qui… n’a pas de baguettes… et qui tape avec ses mains sur ses cymbales. Une ambiance festive, gitane, authentique, talentueuse… J’ai les yeux grands ouverts sur un groupe que je suivrai désormais. On se voit bientôt…

LES BREASTFEEDERS

s’il y a bien trois raisons d’acheter leur album dès que vous mettrez les pieds hors de votre domicile, et bien les voilà: « Ne perds pas la tête Marie-Antoinette », « Mes lunettes noires » et « Le soleil se meurt à l’ouest ». Ces trois seules pièces valent le coup de payer pour les obtenir tellement le rock qui en émane pourra vous faire danser sans arrêt jusqu’à l’aube, là où vous ne voudrez plus vous en aller, non non plus jamais… Comme une tonne de brique, Luc Brien nous chante sa fougue fidèle à son habitude, et Sunny Duval rockait comme lui seul sait le faire (mais ça ce ne sera plus avec les Breastfeeders)…

Dès les premiers accords, je retombe… en amour. Carrément. J’aime beaucoup trop ça. D’emblée, après la première pièce, Luc Brien nous lance: « On n’est pas habitués de jouer dans des auditoriums. » Ça, nous, on le sait! Johnny Maldoror se fait aller comme jamais, crachant son eau sur les spectateurs qui semblent d’ailleurs un peu outrés. Il danse sa vie, comme d’habitude, tambourine à la main, le feu dans les yeux, pantalons roses moulant sur son corps… et on aime ça. On aime toujours ça. Le show bat son plein et pour une fois, je trouve que les interventions du chanteur sont vraiment pertinentes… si pertinentes qu’il me fait mourir de rire. À chaque fois. Que voulez-vous, moi j’trouve ça drôle quand il nous crie, les bras dans les airs, les cheveux dans les yeux: NOUS SOMMES LES BREASTFEEDERS ET ON VA VOUS JOUER LA DAME EN BLEU!

Le soundman n’étant pas très effectif dans l’accomplissement de ses fonctions, on parvient tout de même à distinguer les solos de guitare de Sunny Duval qui rock…comme jamais. Yeah!!! You rock Sunny!

Des chansons de leur plus récent album amalgamées aux vieux succès comme Mini-Jupe et Watusi, ou 400 miles suivi de Viens avec moi (ou presque, je ne possède pas leur set-list), en terminant avec Tuer l’idole

Vraiment? Courte prestation. Dans une ambiance carrément décevante. Dans un festival nowhere qui rallie la rive nord. Dans des conditions obscures. Devant des gens qui s’en foutent. Vraiment? J’ai adoré ça. Comme toujours. Peut-être qu’ils s’en fichaient, de ce show-là, à LAVAL. Devant un public farouche qui n’est pas là pour eux. Toutefois… même si j’étais assise… j’ai vraiment aimé. Cela n’est toutefois qu’un simple « teaser »… on se revoit bientôt, nécessairement. J’ai besoin de rock qui coule dans mes veines pour me faire vivre. Voilà tout.

ENJOY, BANDE DE FOUS!

Source

Ce billet est un texte original du journal d’une groupie

firefly

@caroisonfire sur twitter : Music addict \ blogueuse sur le Journal d'une groupie à temps plein et travaille à temps partiel. La vie est courte. Penses-y.   Firefly sur Zik'n'Blog : Pour connaître mes goût musicaux, on peut découvrir mon Défi musical 30 jours, 30 chansons Caroline Dubois sur Facebook: impertinence et musique à volonté. J'accepte les demandes d'amitié. Être humain sur la planète terre. J'accepte les invitations sur la lune.

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